Pollution Aérienne Et Maritime

Le rechargement des plages a des impacts écologiques directs, insuffisamment considérés :

  • Sur la qualité du milieu marin : augmentation de la turbidité des eaux, stérilisation des milieux par abrasivité du sable de carrière, risque sanitaire lié à la qualité des matériaux et graviers épandus issus des curages de vallons couverts ;
  • Sur la biodiversité : atteinte à la vitalité des herbiers (posidonies, cymodocées, zostères) : ensablement et mort par étouffement des plantes, a fortiori en cas de rechargements répétitifs et/ou excessifs ; atteinte aux espèces piscicoles (colmatage des branchies, notamment en présence de sable terrigène) ;
  • Sur l’érosion elle-même (accroissement de la dynamique érosive du ressac) : rehaussement des profils de plage et accentuation de la pente selon les volumes et la granulométrie utilisés.

Nous savons qu’il s’agit là d’une de leurs préoccupations, néanmoins, nous avons récemment écrit aux préfets afin de les sensibiliser un peu plus, sur cette action de rechargement en sable des plages qui s’est généralisée.

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Les taux de pollution de l’air en Provence-Alpes-Côte d’Azur

ACTénergies membre de l’UDVN-FNE 83, avec le soutien de la DREAL PACA mènent un projet d’étude de la pollution à l’ozone dans le Var.

Les premières conclusions permettent d’alerter sur le haut niveau de contamination de l’air aux oxydants, principalement en été, avec un risque pour la santé humaine.

Michel Pierre, Vice-Président de l’UDVN-FNE83 et ingénieur chimiste, Bruno Coiffier (administrateur de FNE Var) et André Trédé (Président de la fédération Mart) nous alertent sur des taux de concentration excessifs d’ozone dans l’air dans toute notre région et particulièrement à Marseille et Toulon, villes portuaires traversées par une autoroute urbaine au trafic dense.

Rappelons que l’ozone est un gaz biocide, c’est-à-dire bactéricide, fongicide et virucide pour l’homme, la faune et les plantes, même à faibles doses. Des conséquences sur les poumons sont particulièrement dénoncées par de nombreuses études.

Une situation critique sur Toulon

A partir de 15 stations Atmosud installées dans la région plus 6 stations mobiles, l’association analyse depuis un an les données publiques concernant les deux polluants que sont l’ozone (O3) et l’oxyde d’azote (NO2) et surtout le pouvoir oxydant de l’air par combinaison de ces deux gaz.

Une exposition régulière à des taux élevés est susceptible d’être responsable de maladies chroniques comme l’asthme ou des maladies cardio-vasculaires.

Chiffres à l’appui, l’association dénonce un taux d’ozone beaucoup trop important sur la ville de Toulon.

Une application disponible et un site internet

Avec ces deux outils, l’objectif est d’alerter la population mais aussi les pouvoirs publics sur la situation actuelle. En entrant une période de référence, une fréquence d’analyse et une station de mesure, on obtient les indicateurs de taux de dioxyde, ceux d’ozone ainsi que le pouvoir oxydatif de l’air (OXA)

L’étude actuelle continue et permettra de présenter bientôt de nouveaux résultats mettant en évidence une troisième variable qui intervient dans la formation de ces polluants.

L’UDVN-FNE83 et ACTénergies font d’ailleurs appel aux dons pour s’équiper de nouveaux matériels et recherchent activement un étudiant en Master Chimie et Statistiques pour mener à bien les analyses nécessaires.

Un don via HelloAsso, sur le site UDVN-FNE 83 | HelloAsso, vous permettra une déduction fiscale de 66 % sur votre déclaration des revenus (Reçu fiscal délivré en ligne)

La presse locale parle de ce projet , Var matin du 1er août 2022 et La Marseillaise du 8 août 2022

Lire et commenter : PROJET OZONE

Pour des bateaux propres dans les ports et en mer

Signez notre pétition :

https://www.change.org/p/%C3%A0-monsieur-le-premier-ministre-%C3%A9douard-philippe-pollution-atmosph%C3%A9rique-pour-des-bateaux-propres-dans-les-ports-et-mers-d94b7133-2764-4788-b8e2-e7c5cbd3572b

Considérant qu’il faut réduire les pollutions atmosphériques émises par les voitures, les camions, les transports en commun, les chauffages à fuel mais aussi des bateaux qui, tous ensemble, sont la cause de 48.000 décès prématurés en France,

Considérant qu’actuellement les combustibles utilisés par les navires peuvent encore contenir jusqu’à 3,5 % de soufre quand le diesel terrestre est limité à 0,001% soit 3500 fois moins,

Considérant que les émissions des combustibles utilisés par les navires acidifient les mers et polluent l’air des environnements littoraux et celui respiré par les populations riveraines,

Considérant qu’en 2020, la règlementation internationale imposera aux bateaux d’utiliser des combustibles dont les teneurs en soufre seront inférieures ou égales à 0,5 % en masse, soit 7 fois moins que la limite actuelle,

Considérant que des « zones à émissions contrôlées » de soufre existent où les bateaux doivent utiliser des combustibles avec une teneur en soufre inférieure à 0,1 %, soit encore 5 fois moins,

Considérant que les habitants riverains de la Baltique, de la Mer du Nord et de la Manche bénéficient déjà de telles « zones »,

Considérant que les ports italiens de Naples, de Rome (Civita Vecchia) et de Venise imposent déjà l’utilisation de combustibles à moins de 0,1 % en soufre,

Pour l’égalité des citoyens et des territoires, pour la santé et la préservation de la biodiversité,

1) Nous demandons que les mêmes règles s’imposent à tous les bateaux, présents dans les eaux territoriales françaises, jusqu’à 12 miles des côtes, en vue des terres et des hommes, le long des côtes, au mouillage, dans les aires portuaires ou à quai.

2) Nous demandons que tous les bateaux de fret ou à passagers, présents dans les eaux territoriales françaises, utilisent des combustibles ayant une concentration maximale en soufre de 0,1 %, dès le 1er janvier 2020 et que soit planifiée la transition à l’utilisation de combustibles plus propres : GNL, biogaz, hydrogène..

Nous vous demandons en conséquence d’amender l’article L.218-2 du Code de l’Environnement.

Jean ECOCHARD, président du mouvement d’actions de la rade de Toulon et du littoral Varois, administrateur de France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Avec les premiers signataires :

Michel PIERRE, vice-président pour l’ouest Var de l’UDVN-FNE 83, Union Départementale pour la sauvegarde de la Vie et de la Nature, La Seyne-sur-Mer ;
Denise REVERDITO, troisième adjointe au Maire de La Seyne-sur-Mer ;
Boris CYRULNIK, médecin (er) ;
Florence CYRULNIK, conseillère municipale de La Seyne-sur-Mer ;
Jean CHARBONNIER, capitaine de vaisseau (H), Toulon ;
Henri BONHOMME, président UDVN-FNE 83, Cavalaire-sur-Mer ;
Muriel SEGONDY, association Le Garde, Corse ;
Gilles MARCEL, président de FNE Provence-Alpes-Côte-d’Azur ;
Maurice FRANCESCHI, président de TVD, Toulon Var Déplacements, Le Pradet ;
Daniel et Denise VUILLON, maraîchers en zone périurbaine en agriculture paysanne, initiateurs de la première AMAP créée en France, Ollioules ;
Jean-Laurent FELIZIA, écologiste, initiateur de la pétition « Ne touchez pas à la loi littoral », Le Lavandou Dominique CALMET, président de l’association de protection de l’environnement et de l’amélioration du cadre de vie (APE) de la presqu’île de Saint-Mandrier-sur-Mer ;
Vincente CHASTEL, médecin du travail (er), Le Beausset ;

Jean-Paul LEROY, président de Toulon @ Venir, association citoyenne de la métropole de Toulon ;

Alain VIDEAU, vice-Président de Toulon @ Venir, association citoyenne de la métropole de Toulon ;
Daniel MOATTI, Association Niçoise pour la Qualité de l’Air, de l’Environnement et de la Vie, ANQAEV, Nice ;

Hervé FECHINO, président de INDECOSA, information et défense des consommateurs salariés CGT du Var, Toulon ;
Anne-Laure DENANS, docteur en pharmacie, Aix-en-Provence ;
Laurent PARZY, président FNE 06, Alpes-Maritimes ;
Guy REBEC, conseiller métropolitain de Toulon Provence Méditerranée ;
Le collectif des 6 CIL, comités d’intérêts locaux de La Seyne-sur-Mer ;
Philippe CHESNEAU, ex vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur ;
Saint-Raphael-Citoyen, association initiatrice de la pétition «Paquebots pollueurs dans la baie de Saint-Raphaël : demandons un référendum ! »

 

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Lettre ouverte aux élu-e-s du Conseil de la Métropole TPM 

Toulon le 23 mars 2018

                 M.A.R.T.                             UDVN-FNE 83

Monsieur le Président,

Madame la Conseillère Métropolitaine, Monsieur le Conseiller Métropolitain,

 

Le 1er mars s’est tenue en Préfecture du Var une réunion pour la préparation d’un plan d’actions pour diminuer la pollution de l’air dans le cadre d’une procédure en Cour de Justice Européenne concernant dix territoires français dont les trois Métropoles autour des villes de Marseille, Toulon et Nice.

Les associations soussignées affiliées à FNE, France Nature Environnement, sont particulièrement sensibles à la réduction des émissions polluantes à la source. Elles constatent avec satisfaction

1-la prise en compte de la pollution par les bateaux

Jusqu’à présent le PPA 83, plan de protection de l’atmosphère, ne disait mot de la pollution atmosphérique par les ferries (émettant environ 25 kg NOx, oxydes d’azote, par heure) ou les navires de croisières (50 kg NOx/h). Le PPA sera prochainement révisé.

Nous avons entendu, notamment à la réunion du 1er mars

  • que l’alimentation électrique à quai des bateaux civils est à l’étude. Le 1er mars, la Marine Nationale a proposé aux participants à cette réunion une visite de ses installations : Nous avons répondu à l’invitation le 14 mars dernier.
  • qu’en 2020 la loi obligera à réduire la teneur en soufre à moins de 0,1 % au lieu de plus de 1 % actuellement. Pourquoi ne pas l’exiger, au plus tôt, comme c’est déjà le cas en Mer du Nord , au regard de notre devise d’égalité républicaine ?

Des associations d’Ajaccio, Bastia, Nice et Toulon, des ports où accostent les ferries de Corsica et Sardinia ont demandé au responsable des ports France de « Corsica/Sardinia Ferries » que les bateaux utilisent dans les plus brefs délais des carburants d’une teneur à 0,1 % en soufre, dans les ports et en zone portuaire. Cette nouvelle demande sera transmise à Messieurs les Présidents des Métropoles de Nice et Toulon ainsi qu’aux Maires d’Ajaccio et Bastia.

2-la nécessité de mettre en place des transports en commun non polluants

Faute de chiffres d’un PCET, Plan Climat Air Energie Territorial, une de nos associations a évalué les émissions d’oxyde d’azote des bus à 15 kg NOx par heure en circulation (l’incinérateur : 10 kg NOx/h) et à environ 250 kg NOx/h celles des voitures en circulation sur l’aire TPM.

Nous avons entendu dire que des bus électriques ou à hydrogène sont à l’étude pour « deux lignes électriques ». Le futur TCSP sera t-il non polluant, électrique ?

Le plan de déplacements urbains -PDU-, prévoit 4 % de voitures en moins… soit une réduction d’environ 10 kgNOx/h ! Le projet actuel de transport en commun en site propre -TCSP- ne permettrait de transporter sur le réseau en 2025 que 115 mille voyageurs par jour (soit – 5 kg NOx/h) au lieu des 148 mille annoncés au PDU : Ne faudrait-il pas revoir le projet TCSP pour atteindre les objectifs PDU ?

Nous vous interpelons car la pollution raccourcit annuellement la vie d’une centaine de nos concitoyens par « décès anticipés » et risque de nous coûter cher : La Cour de Justice Européenne peut réclamer à la France 12 millions d’euros plus 240000 euros par jour d’astreinte.

Nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, nos respectueuses salutations,

Jean ECOCHARD, Président de M.A.R.T.
Michel PIERRE, Vice-Président de l’UDVN-FNE83 pour l’ouest Var

 

Mouvement d’Actions pour la rade de Toulon et le littoral Varois, 568e chemin de la calade 83000 Toulon
Union Départementale pour la Sauvegarde de la Vie, de la Nature et de l’Environnement 379 Chemin du Carry 83310 COGOLIN.

 

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